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Pourquoi le marché de la voiture électrique s'envole ?

  • 12/03/2021
  • par Benoît LEVESQUE
Sur un marché en recul de 25 %, les ventes de véhicules à batteries ont triplé en 2020, essentiellement portées par les particuliers. Cependant, avec l’alourdissement de la fiscalité sur les véhicules les plus polluants et les nouvelles contraintes réglementaires, les entreprises ne peuvent plus faire l’économie d’une réflexion sur l’intégration de véhicules électriques dans leurs flottes. Formule LLD du groupe Sepamat met ses experts à leur disposition pour les accompagner dans cette transition.

Les ventes ont triplé en deux ans

En 2020, sous l’effet de la crise liée à la pandémie de Covid-19, les ventes d’automobiles en France se sont effondrées de 25 % pour retomber au niveau de 1975. Dans ce contexte déprimé, celles des voitures à batteries (100 % électriques et hybrides rechargeables) ont décollé : elles ont été multipliées par trois par rapport à 2019 pour atteindre 11,2 % du marché.

Le début de l’année 2021 confirme la tendance. Les hybrides rechargeables progressent de près de 200 %, les hybrides simples de 56 % et l’électrique de 4,63 %. Les immatriculations électriques des VUL s’envolent notamment, sans doute en raison de l’accélération des lancements de nouveaux modèles par les constructeurs. Renault et PSA ont largement profité de cette évolution en totalisant plus de 90 000 ventes sur ce créneau, soit près de 50 % du total, selon les chiffres d’Autoways.

Le classement du 100 % électrique est dominé par la Renault Zoé qui capte le tiers du marché avec 37 400 ventes en 2020. La e208 de Peugeot, lancée cette même année, a enregistré 16 500 immatriculations, tandis que la Model 3 de Tesla se hissait sur la troisième marche du podium.

Un ensemble de mesures pour un parc automobile plus « vert »

Le décollage des ventes de véhicules électriques résulte principalement des mesures prises par les législateurs français et européens pour réorienter le marché vers des véhicules moins polluants, avec le triple objectif de :

  • limiter les émissions de CO2 générées par le secteur des transports,
  • d’accélérer le développement des ventes de voitures électriques d'ici 2022
  • et de stopper la vente des voitures thermiques à l’horizon 2040. 

On peut ainsi citer : 

  • L’obligation pour les entreprises, comportant un parc automobile de plus de 100 véhicules d’intégrer progressivement, à compter de 2022, une part de plus en plus importante de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement de leur flotte.
  • L’alourdissement du malus écologique qui s’applique, en 2021, aux véhicules dont les émissions de CO2 dépassent 133 g/km, soit 5 grammes de moins qu’en 2020. Par ailleurs, son montant maximum se déclenche à 219 g/km de CO2 (contre 213 g en 2020), mais avec un coût supérieur puisqu’il passe de 20 000 € en 2020 à 30 000 € cette année. Et ce barème sera encore alourdi dans les années à venir.
  • Le bonus à l’achat de véhicules électriques ou hybrides rechargeables, bien que raboté, est maintenu. Jusqu’au 30 juin 2021, il s’élève à 5 000 € pour les véhicules électriques dont le coût d’acquisition est inférieur à 45 000 € et à 3 000 € pour les véhicules électriques dont le coût d’acquisition est compris entre 45 000 € et 60 000 €.
    Au-delà, il n’y a pas de bonus à l’achat (à l’exception des véhicules utilitaires légers et des véhicules hydrogène). A partir du 1er juillet 2021, l’ensemble des montants sera réduit de 1 000 €. 
  • Exonération de TVS pendant 12 trimestres pour les véhicules à propulsion alternative (électrique, hybride, GNV, GPL) émettant moins de 120 g/km. Les modèles émettant moins de 20 g/km seront, pour leur part, totalement exonérés.
  • Un suramortissement de 40 % sur la valeur du véhicule électrique ou hybride est prévu pour les entreprises prévoyant d’en intégrer dans leur flotte. Le plafond du suramortissement est variable en fonction du taux d’émission de CO2.
    Ainsi, depuis le 1er janvier 2021, un plafond de 30 000 € est accordé aux véhicules dont le taux d’émission de CO2 est inférieur à 20 g/km. Si ce taux est compris entre 20 et 49 g/km, le plafond est de 20 300 €. Pour un taux d’émission de CO2 compris entre 50 et 165 g/km, les entreprises peuvent bénéficier d’un plafond de 18 300 €. Au-delà, il s’élève à 9 900 €.

Vers l’intégration de véhicules électriques dans les flottes d’entreprise

Toutes ces mesures devraient conduire à des changements profonds en matière de mobilité dans les années à venir. Selon le Baromètre Flottes 2020, réalisé par l’Arval Mobility Observatory France et l’institut Kantar, la transition énergétique est actée dans les entreprises, même si toutes ne la conduisent pas à la même vitesse. Quelles que soient leurs tailles, les motivations sont similaires : 

  • Limiter l’impact du CO2,
  • Maîtriser les dépenses de carburant
  • Améliorer leur image en interne et en externe,
  • Anticiper les futures politiques publiques.

Les freins qui subsistent à l’égard de l’utilisation de véhicules électriques en entreprise portent sur leur autonomie et l’accès à des bornes de recharge.

« Mais, si les véhicules 100% électriques ne sont pas encore adaptés aux grands rouleurs, ils peuvent s’avérer pertinents pour les petits trajets. Plusieurs études pointent, en effet, que le coût total de détention (TCO) d’un véhicule électrique, en particulier de taille moyenne, est de plus en plus compétitif, grâce à des frais de fonctionnement plus faibles. » Benoît LEVESQUE — Directeur Commercial chez Les Formuls

Conclusion

Un projet de LLD électrique ? Véhicules de tourisme ou véhicules utilitaires, neufs ou d’occasion, Formule Longue Durée vous propose un choix de 50 marques et 7 000 modèles, comprenant des véhicules hybrides et électriques, pour vous constituer un parc mixte et saisir les opportunités en fonction des renouvellements d'offres des constructeurs et des évolutions de la fiscalité.